La coalition Wakit Tamma manifestera les 21 et 24 septembre à la place de la nation de N’Djamena. Elle compte dénoncer le caractère ’’biaisé’’ des assises du dialogue national inclusif et souverain en cours. L’annonce a été faite ce 17 septembre.

La coalition Wakit Tamma a appelé à une manifestation les  21 et 24 septembre 2022 à la place de la nation de N’Djamena. Elle dit vouloir barrer la route et marquer sa désapprobation « à ce qui se trame au palais de la culture ». Ce qu’elle appelle un dialogue « biaisé et bâti sur le mensonge », a indiqué Max Loalngar, coordonnateur de Wakit Tamma.  

Pour cette coalition qui regroupe les partis politiques et la société civile,  le Conseil militaire de transition (CMT) n’a jusque-là pas montré sa volonté de laisser le pouvoir après la fin de la transition.  Et participer à ce dialogue serait pour crédibiliser la présence de conseil militaire de transition. « Nous n’entendons pas ravir le pouvoir à qui que ce se soit. Moins encore nous ne redoutons pas des fraudes massives dans les élections à venir, comme le soutiennent ceux qui voudraient que nous accordions le bénéfice du doute à la junte au pouvoir ».

En deuxième position, la coalition Wakit Tamma a évoqué ses attentes en lien avec la Justice. « Nous exigeons simplement que les valeurs d’égalité, de justice de fraternité soient reconnues à tous ».  Le coordonnateur de Wakit Tama, Max Loalngar a indiqué que le 15 septembre passé, le ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration a opposé un refus à une deamnde de manifestation présentée par l’un des huissiers de la coalition. Ce qui est en contradiction avec les textes de la République, selon Max Loalngar. « L’on ne peut pas prétendre vouloir garantir les libertés fondamentales tout en refusant leur exercice. »