Les associations pour la défense des droits humains (ADH) composés d’APLFT, LTDH, MCPL, TNV, DHSF, ADC, ADHET, etc. et les ordres professionnels appellent à reconsidérer le présidium du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) en prenant en compte toutes les différentes sensibilités.

Pour elles, le CODNI dont la mission s’achève avec l’ouverture solennelle des assises du dialogue, a décidé, contre toute attente, à se maintenir pour faire passer de force l’adoption du règlement intérieur et à la désignation des membres du présidium en violation des dispositions du règlement intérieur qui consacre l’inclusivité et le consensus.

Au regard de tout cela, les associations pour la défense des droits humains demandent à reconsidérer le présidium en prenant en compte, dans sa composition, toutes les différentes sensibilités représentées au DNIS et en excluant tous les membres du bureau du CODNI.

Aussi, les ADH demandent à réexaminer le projet de règlement intérieur adopté de force par le bureau du CODNI afin de clarifier le mode de vote, notamment à bulletin secret fortement soutenu par une grande partie des participants.

« Au cas où les revendications légitimes et patriotiques ne sont pas prises en compte, les organisations de défense es droits de l’homme décident de reconsidérer leur position en usant de toutes les possibilités offertes allant de la suspension de leur participation au retrait pur », avertis les signataires de la déclaration.