Elle a relevé que l’accès à l’eau potable est un droit fondamental pour le bien être des citoyens. Le gouvernement avec l’appui de ses partenaires a financé d’importants ouvrages hydrauliques au profit de nos provinces afin de pallier le manque d’eau. Bien que les données en matière d’accès à l’eau potable ont évolué par rapport aux années 1990 mais il est évident que les réalités sur le terrain semblent présenter des disparités dans certaines parties du pays où l’accès à l’eau potable demeure une problématique cruciale et non la moindre pour la population rurale.


Pour elle, il est regrettable de constater que bon nombre d’ ouvrage hydraulique réalisés sur le fonds de l’Etat ou de ses partenaires n’arrivent pas à profiter à la population, pour la simple raison que ces ouvrages sont restés inachevés depuis des années, tantôt, le marché est octroyé à des entreprises ayant perçu plus de la moitié de leurs décomptes mais par manque de suivi du ministère de tutelle ces ouvrages sont abandonnés par les entreprises bénéficiaires du marché.


Elle a cité un exemple d’un grand ouvrage hydraulique parmi tant d’autres, la construction d’un château d’adduction d’eau potable de la ville de Bokoro. Ce marché est exécuté depuis 2014 et les travaux sont abandonnés depuis 2020 jusqu’à nos jours. Ceci est une perte d’argent pour l’Etat et un manque à gagner pour la population.


La conseillère propose la prise en compte dans les recommandations, un mécanisme de suivi régulier et permanent de toutes les réalisations des travaux des ouvrages hydrauliques ruraux et urbains afin de s’assurer de l’effectivité des travaux sur le terrain; procéder en urgence au recensement effectif de tous les ouvrages hydrauliques des marchés non réalisés et proposer un plan de solution efficace et durable ; résilier les contrats avec les entreprises défaillantes .