BREVE – En prenant la parole au dialogue national, la journaliste Hinda Ahmet Chérif a plaidé pour ses confrères. Pour elle, les hommes des médias sont ceux qui travaillent plus que les autres, ils n’ont pas de jours fériés, de weekend, etc. Pire, indique-t-elle, certains sont brimés ou meurent au terrain. Elle a cité le cas des caméramen de la télévision nationale, Nangmbatna Obed, mort en 2019 lors d’une explosion dans le Lac Tchad où sévit Boko Haram et Mahamat Tahir Younous, décédé le lundi, 19 septembre dernier alors qu’à l’avant-veille de son décès, il couvrait encore le dialogue national. C’est pourquoi, elle plaide pour un statut particulier pour les journalistes.