Gnayam Ranguebaye, participante au DNIS, a axé son intervention sur la politisation de l’école tchadienne et l’attitude des enseignants arabophones dans les établissements scolaires.
Cette représentante du parti Convention, Démocratie et Fédéralisme (CDF) demande la dépolitisation de l’éducation nationale. « Il faut mettre l’homme qui faut à la place qu’il faut ».
Si elle apprécie la promotion du bilinguisme dans les écoles, Gnayam Ranguebaye fustige le comportement des enseignants arabophones affectées dans les établissements scolaires.
Selon elle, les enseignants arabophones laissent les élèves après avoir donné seulement quelques heures. « Après 2 ou 3 mois on ne les vois plus et je parle en connaissance de causes », critique-t-elle.