A travers un point de presse, ce mercredi 31 août 2022, au Cefod, les jeunes se réclamant de Wakit Tamma donnent leur accord pour participer au DNIS (Dialogue national inclusif et souverain).

Nous, jeunes membres de la coordination des actions citoyennes Wakit Tamma, après avoir réfléchis mûrement, décidons de participer au Dialogue National Inclusif et Souverain pour exprimer notre position, souvent exprimée dans la rue. Le Tchad est notre patrimoine commun. Il n’est pas question de rater le train de l’histoire et laisser les autres décider à notre place“, c’est par ces mots que quelques centaines des jeunes ont exprimé leur volonté de participer au DNIS.

Bien que la tête des Demba Rodrigue Tchoké, président de l’Association des jeunes pour l’animation et le développement rural, affilié à Wakit Tamma, de Davy Golhor, chargé de mobilisation de Wakit Tamma et de Judicaël Ndigamnayal, superviseur secteur cible de Wakit Tamma soit connue, nombreux des jeunes dans la salle, disent plutôt être cooptés au nom de l’association de Demba Rodrigue Tchoké pour une déclaration et non venir au nom de Wakit Tamma.

Participer au Dialogue national inclusif et souverain, selon Demba Rodrigue Tchoké, est pour réécrire la page du pays par la jeunesse et la seule voie pour éviter de dire ce que nous disons souvent dans la rue. “Pourquoi rester et regarder ceux qui ont depuis 30 ans enterré ce pays dans le désarrois de continuer à manipuler les débats ? Nous ne comptons pas rester, les regarder réécrire notre avenir, celui de nos petits frères et de nos enfants“, s’est-il défendu balayant d’un revers de la main la piste de manipulation.

Contacté, le coordonnateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar, informe qu’il y a une seule coordination des actions citoyennes et non des jeunes de Wakit Tamma donc si les gens pensent manipuler les jeunes à leur guise, cela ne peut que les engager. “Wakit Tamma est une et indivisible donc pour cela, nous restons sereins“, conclut-il.