Ahmat Adoum Aboulfathi, spécialiste de pastoralisme et transhumance apaisée a intervenu pour apporter sa contribution par rapport aux maux qui minent l’élevage.
Le Tchad est un pays d’élevage par excellence dit-on. Mais ce secteur fait partie des segments de l’économie les plus lésés selon ce participant aussi secrétaire général de la Confédération des Organisations Professionnelles des pasteurs et Acteurs de la Filière Bétail au Tchad (COPAFIB).
« Personne ne peut ignorer l’apport de l’élevage dans notre économie nationale et dans l’autosuffisance alimentaire dans notre pays et aussi surtout dans l’emploi des jeunes », explique ce spécialiste.
« Comment peut-on aujourd’hui gérer et organiser ce secteur avec une loi datée de 1959 ? » s’interroge-t-il. Il estime que cette loi ne peut pas répondre au contexte actuel de l’élevage et de l’agriculture du Tchad.
Ahmat Adoum Aboulfathi propose donc la réactualisation du code pastoral pour que l’élevage tchadien aille mieux.