Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’Étranger et de la Coopération internationale, l’ambassadeur Mahamat Saleh Annadif est installé dans ses fonctions de ministre ce mercredi 19 octobre en présence du secrétaire général du gouvernement, Haliki Choua.  

L’ambassadeur Mahamat Saleh Annadif retrouve 20 ans après le ministère des Affaires étrangères et certains de ses collègues. Ce diplomate, rompu à l’exercice du métier, était le chef de bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel lors de sa nomination au gouvernement poste dialogue.

« Notre pays entre dans un virage et aucune contribution n’est de trop de la part de ses fils » a-t-il souligné.

Il revient dans un ministère qui fait face aux défis des changements constants des relations internationales. « Le monde a changé, les relations internationales ont beaucoup évolué et surtout le multilatéralisme se trouvent bousculer de tout coté » reconnait-il.

20 ans après son départ de ce ministère, le nouveau chef de la diplomatie qui avait composé avec le père et maintenant avec le fils doit s’adapter aux réalités d’un pays où beaucoup a changé, de nouvelles perspectives se dessinent à l’horizon avec autant de défis en termes de diplomatie.

« Je connais un peu ce département mais je ne peux jamais dire que je le connais mieux que vous et je compte d’abord sur votre concours et implication pour l’accomplissement de cette mission exaltante », a-t-il lancé à ses collaborateurs.

Mahamat Saleh Annadif revient avec une nouvelle énergie pour donner de la hauteur à la diplomatie tchadienne en cette période de transition. « Pour ce faire, il nous faut une diplomatie d’engagement au service de la paix et de la stabilité du Tchad. Il nous faut aussi une diplomatie à l’écoute et respectueuse de ses partenaires, qu’ils soient bilatéraux, sous régionaux, régionaux et internationaux » appelle-t-il.

« Partant du principe sacro-saint que l’administration est une continuité et prenant en compte nos nombreux acquis, nos nombreux points forts, il nous faut cependant, sereinement mais urgemment décrypter nos erreurs et nos faiblesses afin de les corriger et adapté notre diplomatie au contexte et enjeux de l’heure » a-t-il conclu.