L’Union des Mouvements et Associations des Laïcs Catholiques du Tchad (UMALECT), composée de l’UCCT (Union des cadres chrétiens du Tchad), du RAJA-Tchad (Réseau des anciens jecistes d’Afrique, section du Tchad) et de l’UFCCT (Union des femmes chrétiennes catholiques du Tchad), a fait un point de presse au siège de la Conférence épiscopale du Tchad sur le dialogue national.

Les laïcs catholiques du Tchad indiquent avoir accueilli avec “espérance et sérénité’ l’ouverture des travaux officiels du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS).


Cependant, après plusieurs jours de travaux, L’Union des Mouvements et Associations des Laïcs Catholiques du Tchad (UMALECT) exprime ses inquiétudes face aux comportements de certains groupes qui tendent à “imposer leur hégémonie d’une part, et à dénaturer la souveraineté des assises déclarée solennellement par le PCMT d’autre part”.

A ces jours, l’inclusivité prônée par tous tarde à se concrétiser, selon l’UMALECT. Elle a cité pour preuves :
L’absence des mouvements socio-politiques du front intérieur et d’une partie des politico-militaires,
L’adoption au forceps par la présidence du CODNI du projet du Règlement Intérieur;
La publication du Présidium non consensuel dans lequel figurent certains membres de la présidence du CODNI, violant la souveraineté et la sincérité du dialogue ;

“En outre, la célérité avec laquelle la Présidence du CODNI conduit les travaux ne tient
pas compte de nombreuses démarches menées par les religieux visant à obtenir la participation de tous les acteurs dans le cadre de l’inclusivité”, dénoncent les laïcs catholiques.


l’UMALECT exhorte “vivement” la Présidence du CODNI à suspendre les travaux
afin de favoriser la réussite des efforts de médiations en cours. “Faute de quoi, elle se réserve le droit, d’adopter une position des laïcs catholiques respectant la justice, l’équité, l’égalité
citoyenne et la sincérité. Au pire des cas, nous serons dans l’obligation de nous retirer du
processus”, menace-t-elle.