Le président du Mouvement national pour le changement au Tchad (MNCT), Mahamat Ahmat Lazina a animé cet après-midi une conférence de presse axée sur le dialogue national. C’était au siège de son parti au quartier Amtoukoui dans le 7e arrondissement de N’Djamena.

Mahamat Ahmat Lazina annonce officiellement la participation de son parti au dialogue national dont la date est fixée pour le 15 février. Car pour lui, “C’est une occasion pour rechercher les voies et moyens afin de ramener la paix, la stabilité, la justice sociale, l’égalité citoyenne, la quiétude, la cohabitation pacifique et la cohésion sociale pour le développement de notre pays”.

Dans cette optique, le leader du Mouvement national pour le changement au Tchad a décidé d’organiser le samedi 22 janvier 2022 au stade Idriss Mahamat Ouya, un “grand meeting pour l’appel au dialogue national inclusif afin de communiquer, sensibiliser et communier” avec ses militants, sympathisants mais aussi avec des Tchadiens épris de paix.

“Nous ne venons pas au stade Idriss Mahamat Ouya pour faire une démonstration de force, mais nous venons avec un message à adresser au peuple tchadien. Un message de paix, rien que la paix pour notre cher et beau pays le Tchad”, se défend Lazina face aux journalistes qui ont fait le parallèle entre son meeting et celui, organisé le 8 janvier dernier par les Transformateurs de Masra Succès qui ont rempli le plus grand stade de N’Djamena.


En réponse à une question sur les positions de certains politico-militaires qui pourraient constituer un obstacle au dialogue national, celui qui est actuellement ministre en charge de l’Environnement a indiqué que l’appel au dialogue est lancé à tout le monde mais qu’il n’est pas possible d’obliger quelqu’un à dialoguer.

Toutefois, il souhaite que ce dialogue soit “un succès, qu’il offre un cadre idéal aux Tchadiens de parler à cœur ouvert pour enterrer définitivement la hache de guerre et s’orienter vers le développement afin de mettre notre pays sur les rails comme les autres pays”.

Au sujet de la forme de l’État qui fait débat, Lazina n’a pas voulu clairement trancher, en dépit de l’insistance des journalistes.