Après la mise en place du gouvernement de transition, les Tchadiens attendent la tenue d’un dialogue national inclusif qui doit réunir toutes les forces vives de la nation. Mais ce dialogue tant souhaité reste jusque-là incertain, car rien n’est encore précisé.
A quand le dialogue national inclusif que les forces vives du Tchad attendent patiemment pour espérer sortir de la crise politique dans laquelle se trouve le pays depuis la mort du maréchal Idriss Déby Itno ? Difficile de répondre à cette interrogation, car personne n’est encore capable de répondre à cette question avec précision, alors qu’un gouvernement de transition est nommé depuis le 2 mai pour organiser ce dialogue et les élections futures.
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Acheickh Ibn Oumar, ancien chef rebelle et actuellement ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale et du dialogue dans ce gouvernement de transition, dit n’avoir pas encore une feuille de route précise. Raison ? « Le gouvernement vient d’être formé et je n’ai pas encore l’organigramme de mon Ministère, ni la feuille de mission », déclare-t-il au micro de la Voix de l’Allemagne.
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S’agissant du format que doit prendre ce dialogue, Acheickh Ibn Oumar dit que « ce n’est pas le ministère dont il a la responsabilité qui fait le dialogue. » Son rôle, « c’est un rôle de contact, de conseil et de suggestion », fait-il savoir. Mais pour le moment, ce sont les orientations du Premier ministre de transition qui tardent. « C’est en fonction de cela qu’on doit établir les feuilles de mission et des réalisations à faire », précise le ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale et du dialogue.