En prélude à l’organisation des journées de promotion du secteur minier, prévues du 26 au 28 mai, la Société nationale d’exploitation minière et de contrôle (SONEMIC) poursuit ses consultations. Ce 4 mai, les échanges ont eu lieu avec les représentants des chefferies traditionnelles.

En terme de potentialités minières, les interlocuteurs s’accordent à dire que le Tchad est un ‘’scandale géologique’’. Mais, ce secteur est exploité de manière artisanale et l’économie nationale en pâtit. ‘’Il faut que la sensibilisation touche le maximum de personnes. Il y a énormément de problèmes, énormément de morts. Il faut que le maximum de chefs traditionnels des zones minières soient consultées et impliquées. Il faut aussi mettre l’accent sur l’aspect juridique. Si on n’encadre pas l’exploitation de nos ressources, les problèmes vont rester’’, conseille un chef traditionnel.

Pour une meilleure exploitation des ressources minières, Abdelkerim Charfadine, directeur général de la SONEMIC, admet qu’il est important d’impliquer les principaux acteurs dont les chefs traditionnels. ‘’Il faut l’implication de tous pour l’exploitation du secteur minier. Pour le faire, le cordon ombilical entre les populations et l’Etat, sont les chefferies traditionnelles. Sans elles, sans leur implication, l’existence de ce secteur est quasi-impossible. Nous allons réfléchir ensemble pour trouver des bonnes décisions et les appliquer sur le terrain. Il faut la sensibilisation et l’encadrement pour tirer plus de bénéfice et protéger l’environnement. Cette manne est restée pendant longtemps désorganisée’’, déclare-t-il.