Par un point de presse fait le 26 juin, le conseil de l’Etat tchadien estime justifiée la saisine de la Justice dans l’affaire conduisant à la mise sous mandat de dépôt d’Al-Amine Adoudou. Il attend que justice soit rendue à l’armée.
Il est reproché à l’ex-ambassadeur du Tchad en Egypte, Al-Amine Adoudou, d’avoir dit dans des audios que 15.000 Toroboro soudanais seraient enrôlés dans l’armée tchadienne.
Face à une telle déclaration qualifiée de ‘’xénophobe’’ par le conseil de l’Etat tchadien, le chef d’Etat-major général des armées a saisi le parquet d’instance pour la mise en mouvement de l’action publique.
Par une procédure “légale”, l’accusé a été entendu et mis sous mandat de dépôt. Le conseil d’Al-Amine Adoudou a parlé d’un acharnement.
Les chefs d’accusation retenus contre Al-Amine Adoudou sont : délit de diffamation, incitation du peuple tchadien à une guerre, des actes de représailles, de racisme et de xénophobie.
Le conseil de l’Etat tchadien, constitué de Mog-Nan Kembetiade et Taïra Stephane, trouve ‘’inadmissible’’ la déclaration d’Al-Amine Adoudou et espère que Justice sera rendue à l’armée.