Les partis politiques opposés à la transition, au cours d’un point de presse ce jeudi 2 février, ont indiqué qu’en 21 mois, la diplomatie tchadienne est devenue “une diplomatie hasardeuse, délinquante et clientéliste, prête à toute compromission pour conserver et consolider le pouvoir en place“.

Pour les partis politiqués opposés à la transition, en choisissant de briser le variant géopolitique, le Tchad va compromettre tout un éventail de coopération tant avec l’Algérie qu’avec le Maroc en cherchant à “ouvrir un consulat à Dakhla, dans le territoire Sahraoui occidental”.

Pour Ordjei Abderahim, Président du parti RAJET, membre des partis politiques opposés à la transition, au-delà de “la crise multidimensionnelle qui reste intacte et prend des proportions dangereuses, le Tchad risque l’anarchie au vu de la fragilité du dirigeant de transition pris entre les intérêts claniques et les réseaux qui font grandir de jour en jour l’injustice la plus criarde et les mécontentements qui gagnent l’ensemble réfléchi du pays avec des constitutions déclarées des groupes rebelles au sud du pays“.

Selon Max Kemkoye, président du parti UDP, membre du groupe, il y a des préalables infranchissables et inévitables mais que le système de transition avec son gouvernement se sont inscrits dans une logique d’exclusion et de confiscation du processus qui va mener le pays à l’implosion. “Ne pouvant laisser tout cela arriver, les partis politiques opposés à la transition ont décidé de mettre en place un comité stratégique ainsi qu’une task force active, contre cette volonté ainsi que les réformes iniques conseillées et téléguidées par leur principal initiateur manœuvrier, la France“, tonne Max Kemkoye indiquant que des actions de grandes envergures sont en cours.