L’atelier de formation des journalistes, organisé par la Croix-Rouge du Tchad et la Croix-Rouge de France en partenariat avec l’Agence française de Développement (AFD), a pris fin hier 30 août à N’Djamena. Cet atelier qui a rassemblé une trentaine de journalistes et communicateurs visait à renforcer leurs capacités en matière de gestion d’eau, d’hygiène et d’assainissement, des enjeux cruciaux pour la ville de N’Djamena.

Lors de la cérémonie de clôture, Léonie Sogoni Beavogui, cheffe de projet PACIN de la Délégation de la Croix-Rouge française a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement des participants et à la qualité des échanges qui ont marqué la formation. « Les journalistes jouent un rôle clé dans la diffusion de l’information. Grâce à cette formation, vous êtes désormais mieux outillés pour sensibiliser la population sur les défis liés à la gestion de l’eau et à l’assainissement », a-t-elle déclaré.

Au cours de ces cinq jours, les journalistes ont non seulement acquis des connaissances techniques sur les normes et les politiques en matière d’eau et d’assainissement, mais ils ont également été formés à la création de contenus adaptés à la sensibilisation du public.

Les discussions ont porté sur les défis spécifiques rencontrés à N’Djamena, notamment l’absence d’infrastructures adéquates, le risque de contamination des nappes phréatiques, et la prolifération des maladies d’origine hydrique et bien d’autres. Les participants ont été encouragés à jouer un rôle proactif dans la sensibilisation des communautés locales et à utiliser leur plateforme pour promouvoir des solutions durables.

L’atelier s’est terminé sur une note d’espoir, avec des engagements fermes de la part des journalistes participants. « Nous avons pris conscience de l’importance de notre rôle dans la lutte contre les mauvaises pratiques liées à l’eau et à l’assainissement. Nous devons maintenant porter cette responsabilité et œuvrer pour un changement positif dans nos communautés », a déclaré un participant.

De leur côté, les formateurs, les partenaires du projet, y compris la Croix-Rouge ont exprimé leur optimisme quant aux retombées de cette formation. Ils ont souligné que cette initiative n’est qu’une première étape dans un effort plus large visant à améliorer la gestion de l’eau et de l’assainissement dans la ville de N’Djamena. « La formation des journalistes est un investissement pour l’avenir. En sensibilisant le public, nous espérons voir émerger une prise de conscience collective qui conduira à des actions concrètes sur le terrain », a affirmé le Directeur général de la Croix-Rouge française.

Ils ont conclu en réitérant leur engagement à soutenir les journalistes dans leurs futures actions de sensibilisation, afin de garantir un environnement plus sain et plus sûr pour tous.