Avec l’appui de ses partenaires, le Réseau des juristes tchadiens de l’environnement (REJUTE) a organisé ce 26 juin, à N’Djaména, un atelier de formation et de sensibilisation des journalistes et des membres de la société civile sur la loi 023/CNT/2024 portant protection de l’environnement au Tchad.

Le Tchad possède une riche biodiversité. Cependant, relève Youssouf Mahamat Adawi, Secrétaire général adjoint du ministère de l’Environnement, elle est menacée par le changement climatique, la déforestation, le feu de brousse, le braconnage, l’urbanisation, l’agriculture intensif et l’installation de nouveaux villages.

Ces menaces exigent une réponse ‘’concertée et urgente de notre part’’, mobilise-t-il. ‘’C’est donc à juste titre que le REJUTE dans le sillage des politiques environnementales à initier cette formation en commençant par les maillons essentiels que sont les journalistes et la société civile pour pouvoir porter la question de la protection de l’environnement à tous’’, indique Youssouf Mahamat Adawi.

Avant son intervention, le vice-président du REJUTE, Allah-Adoumbeye Simplice, reconnait le rôle des journalistes dans la sensibilisation. ‘’Le droit de l’environnement ne peut exister sans l’implication des médias. Les textes existent, certes. Les engagements, également. Mais, il va falloir que l’information passe et que la sensibilisation soit aux normes’’.

La loi 023/CNT/2024 portant protection de l’environnement a été votée le 15 novembre 2024 par l’ex-Conseil national de transition (CNT). Elle a remplacé la loi 014 de 2008. Elle s’applique aux milieux naturels, sites et paysages ; à l’air, au sol et à l’eau ; aux espèces animales et végétales ; aux installations classées ; à la diversité et aux équilibres biologiques et au cadre de vie. La loi 023 est composée de six chapitres et 178 articles.