Ce 8 octobre 2024, à N’Djamena, la Maison nationale de la femme a accueilli une cérémonie de remise de parchemins à plusieurs femmes ayant brillamment achevé leur formation. Cet événement symbolise à la fois la fin d’un parcours de formation pour ces participantes et le début d’un nouveau cycle, destiné à renforcer les compétences des femmes dans divers domaines professionnels.

Dans son allocution, Maimouna Abdelkerim Koulbou, la directrice générale de la Maison nationale de la femme, a rappelé que cet événement n’était pas simplement une remise de certificats, mais un témoignage de la volonté de l’institution à outiller les femmes pour relever les défis économiques et sociaux. “Nous croyons fermement que la formation est la clé pour que les femmes puissent non seulement prendre leur destin en main, mais aussi jouer un rôle actif dans le développement de notre pays“, a-t-elle souligné.

L’accent a été mis sur la diversité des formations offertes, allant de l’entrepreneuriat aux métiers techniques, en passant par des compétences en gestion, en leadership, en hôtellerie, en alphabétisation, en couture  et bien  d’autres.

Cette formation est pour nous une opportunité de changer nos vies. Grâce aux compétences acquises, nous sommes désormais mieux préparées à affronter le monde du travail et à contribuer au développement de nos communautés“, a déclaré une participante au nom de tous les bénéficiaires à cette formation.

La secrétaire générale du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, quant à elle, a insisté sur l’importance de l’accompagnement des femmes à travers de telles initiatives. “C’est en formant et en accompagnant nos mères, nos sœurs, nos filles que nous assurons un avenir prospère pour notre nation“, a-t-il affirmé.

La cérémonie s’est achevée avec le lancement officiel d’une nouvelle session de formation. Cette nouvelle phase est destinée à renforcer encore davantage les compétences des participantes dans des secteurs émergents, répondant aux besoins du marché du travail .

Apolline Moudalbaye, secrétaire générale du ministère de la Femme et de la Petite enfance, représentant la ministre, a conclu en affirmant que cette initiative s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement de développer des compétences locales afin de réduire le chômage, notamment chez les jeunes femmes. “Ces formations ne sont qu’une première étape vers l’égalité des chances dans l’accès à des emplois décents“, a-t-elle déclaré.