Les femmes du G5 Sahel sont en atelier de consultation sur les priorités de la politique genre, depuis ce jeudi 9 décembre à N’Djamena.



Pour le coordonnateur national du G5 Sahel, Hissein Abakar Mbodou, l’action des femmes dans l’espace du G5 Sahel permet de tracer un chemin porteur d’espoir. “A présent, la seule question qui vaille est de savoir comment avancer pour mener à bien cette réflexion”. Car, dit-il ne s’agit pas de prétendre apporter la solution à tous les problèmes liés au genre, mais de demander à chacune et chacun, y compris les experts, d’apporter une contribution même modeste, afin que cet atelier atteigne pleinement ses objectifs, a souligné le coordonnateur.

                                                                 

Pour Marie Josée Kandanga, conseillère femme-paix et sécurité de l’action humanitaire de l’ONU-Femmes, cet atelier n’est que le début de tout un processus. ” C’est dire que c’est un début de tout un  processus. On va avoir un document mais après il faut qu’il soit approprié par les Etats et il faut qu’il soit mis en œuvre“, précise-t-elle.



La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance, Amina Priscille Longoh confirme sa volonté de travailler étroitement avec le G5 Sahel pour l’atteinte des objectifs d’égalité entre les femmes et les hommes, particulièrement sur la thématique femme, paix et sécurité.


“Je salue l’organisation de cet atelier de partage et de dialogue qui s’est voulu inclusif et participatif. Je voudrais encourager et saluer l’engagement de toute l’équipe du G5 Sahel et de ses partenaires qui travaillent pour l’élaboration de la politique genre qui sera un cadre de référence en matière de genre, en vous assurant de notre disponibilité et de notre soutien pour la réussite de ce processus et pour la mise en œuvre du plan d’action qui va en découler”, encourage-t-elle.