Les tensions qui alimentent la scène politique tchadienne ce dernier temps retiennent l’attention de coalitions de l’Afrique  francophone pour la cour pénale internationale. Dans un communiqué publié ce 9 mars, elles interpellent la Cour pénale internationale.   

Les derniers évènements qui ont eu lieu notamment l’encerclement des sièges et des domiciles des chefs de partis politique de l’opposition, les répressions des manifestations, l’intervention musclée au domicile de Yaya Dillo, qui a  occasionné le retrait de certains candidats à la présidentielle préoccupent les Coalitions de l’Afrique francophone pour la Cour pénale internationale.

La société civile et certaines formations politiques ont appelé à l’apaisement et au report de  l’élection présidentielle pour des raisons de paix et de sécurité du pays. « Malheureusement, le président Idriss Deby n’entend pas  reporter l’élection », déplore les Coalitions de l’Afrique  francophone pour la Cour pénale internationale. Pour elles, “la tension est très vive. Elle risque de dégénérer, si aucune mesure n’est prise par la communauté internationale’’.

Dans le souci de préserver la stabilité, ces Coalitions de l’Afrique  francophone pour la Cour pénale internationale “exhortent Madame la procureure de la Cour pénale internationale à lancer un appel fort aux autorités tchadiennes“. Cela pour ’’les dissuader à la commission de crimes graves et ainsi éviter les risques de conflits généralisés’’.

Ces coalitions de l’Afrique francophone pour la Cour pénale internationale sont celle de la Côte d’Ivoire, de la République centrafricaine, du Mali, du Burundi, de la Guinée, de la République démocratique du Congo, du Maroc et du Tchad.