L’atelier de pré-validation des axe de transhumance de la zone d’intervention du Programme d’appui à l’intégration régionale et l’investissement en Afrique centrale (PAIRIAC) volet 2 a été ouvert ce mardi 24 janvier 2022 à N’Djamena.
C’est une initiative de l’organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et Wildlife conservation society-programm Chad (WCS). L’objectif principal de cet atelier est là présélection des axes de transhumance transfrontaliers qui feront l’objet des interventions du projet du côté du Tchad.
Pour Dolmia Malachie directeur pays de Wildlife conservation society-Chad, l’élevage et surtout l’élevage pastoral est un vecteur de croissance, de sécurité, de paix, de stabilité et de création d’emploi et qu’il contribue à faire reculer l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la pauvreté.
“La rencontre qui nous réunit aujourd’hui a pour but de pré valider des axes de transhumance transfrontaliers entre le Tchad, la RCA et le Cameroun. Vous aurez donc à opérer des priorisations, mais aussi des choix stratégiques, pour lequel vous devrez mettre en avant les intérêts du pays et des populations pour lesquelles programme a fait un choix , celui de contribuer à améliorer significativement les conditions de vie, la cohabitation pacifique et la paix”, souligne-t-il.
Ouvrant les travaux, Marc Mankoussou, représentant de la FAO au Tchad, les contraintes d’alimentation et d’ abreuvement de leur bétail ainsi que les aspects culturels poussent les transhumance vers un déplacement en direction des zones plus pourvues en ressources fourragère et hydraulique.
“La zone d’intervention du projet sera constituée de ces axes de transhumance transfrontaliers que vous êtes invités d’identifier et prioriser au niveau national et qui feront l’objet des discussions au niveau de l’atelier sous régional pour définir et s’entendre sur quatre axes qui démontrent un continuum entre les trois états” conclut Marc Mankoussou, représentant de la FAO au Tchad.