Suite au projet de destabilisation du régime de transition par le chef rebelle tchadien, Timan Erdimi, les conseillers nationaux de transition ont demandé l’annulation de la loi portant amnistie des politico-militaires.
En répondant à cette question, le ministre de la Justice, Mahamat Ahmat Alhabo, a indiqué que l’amnistie n’est pas un dédouanement à vie. “Nous avons voté deux lois dont 290 personnes amnistiées. Si l’une commet une nouvelle infraction, elle sera poursuivie même si elle est amnistiée”, éclaircit-il. Et d’insister : “On n’annule pas la loi d’amnistie, on poursuit la personne qui a commis l’infraction.”
Pour le ministre de la Justice, la peine est personnelle. Il n’est donc point question d’annuler une loi qui profite à près de 300 personnes juste parce qu’une personne d’entre elles récidive.