Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Pierre Moussa, a déclaré, mercredi à Libreville, que le début des activités de la compagnie aérienne sous-régionale était suspendu aux négociations engagées avec son partenaire technique, Air France.

« Air CEMAC est constituée. Les organes sociaux de l’entreprise existent, le capital est déjà réuni, le président du conseil d’administration existe et est connu, le conseil d’administration existe et il s’est même déjà réuni. Le directeur général de la compagnie a été nommé. Le siège de la Compagnie est connu. Tout simplement, à l’heure actuelle, les organes dirigeants de l’entreprise Air CEMAC sont en train de discuter avec un partenaire technique, en l’occurrence air France », a expliqué M. Moussa.

Il s’exprimait à l’issue d’un entretien, mercredi à Libreville, avec le président du conseil des ministres de la CEMAC, le ministre gabonais de l’Economie, de l’Emploi et du Développement durable, Luc Oyoubi.

« Si les pourparlers entre Air CEMAC et Air France aboutissent, il y a de fortes chances que, d’ici la fin de l’année, tout cela soit derrière nous », a-t-il ajouté.

Air CEMAC accuse du retard à l’allumage. Annoncé à maintes reprises, le « décollage » de la compagnie aérienne sous-régionale n’a jamais été effectif. Le pari de faire décoller la compagnie en janvier 2013 n’a pas non plus été tenu.

Toutefois, la compagnie dispose déjà d’un cadre légal et physique attestant de son existence.

Le Gabonais Etienne Robin Mintsa Mi Owono a été nommé président du conseil d’administration et le Centrafricain Alfred Bouba Dalamaye directeur général de la compagnie Air CEMAC qui sera basée à Brazzaville (Congo).

Le capital de la compagnie aérienne a été réparti entre Air France, son partenaire technique, qui détient 34% des parts, et les six Etats membres de l’organisation, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad, chacun ayant 5% des parts.

La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) est également entrée dans l capital à hauteur de 15%, alors que d’autres opérateurs privés détiennent quelques parts sociales.

 

Source: APAnews