Ce 11 juin, l’Institut français du Tchad a vibré au rythme des frissons du concert de la chanteuse Jazz, Adama Victorine.

Il est 20h, les lumières s’allument sur le podium de l’IFT. À la vue, un décor africain fait d’une fusion de paille et de fil rendant le tissage harmonieux. Sous ce décor se placent les instrumentistes et l’initiatrice de Nour al Jazz, Adama Victorine.
Même si le jazz est un genre musical originaire du Sud des États-Unis, le public tchadien l’a vécu autrement à ce concert.
Une voix suave, qui tente de dompter en langue locale tchadienne ce genre musical complexe avec le bebop, joué à des tempos plus rapides et des accords plus élaborés.

Ce moment est coloré d’une pluie de belles paroles honorant les mères, chantée en ngambaye, en arabe et en sara jumelée des sujets axés sur la stigmatisation en milieu jeune.

Adama Victorine se lance dans l’afro-Jazz véritablement en novembre 2016. Elle s’est donnée pour ambition de cultiver un mélange de sonorités africaines combinées au Jazz. Un pari réussi bénéfique aux adeptes de la bonne musique présents à cet spectacle qui semble être un délice absolu au vu de l’ambiance que la chanteuse a procurée.