Par un point de presse fait ce 07 juin, à la maison de médias, le collectif des artistes tchadiens a lancé un appel a l’endroit des autorités et des opérateurs économiques pour  pouvoir sauver la participation du Tchad au festival AFRICAJARC en France prévu du 20 au 23 juillet.

AFRICAJARC est un festival qui célèbre la culture africaine depuis 23 ans. Chaque année plus de 22 000 festivaliers y prennent part et cette année c’est le Tchad qui est à l’honneur grâce à l’association culturelle Charivari France. Le Tchad sera représenté par des artistes de toutes les corporations (Musique, Cinéma, Littérature, Peinture, Sculpture, Danse contemporaine, Art Culinaire).

« Nous artistes tchadiens faisons face à un problème de billets d’avion pour notre participation. Le comité d’organisation a donné un ultimatum de cinq jours pour la confirmation des billets d’avions des 80 artistes qui prendront part sinon le festival passera la main à un autre pays et face à cette situation, nous ne savons que faire  », fait savoir le directeur artistique de l’association Charivari Tchad, Cidson Alguewi.

Il poursuit en lançant un appel au chef de l’Etat et aux opérateurs économiques afin de sauver l’image et le nom du Tchad. Car le collectif rappelle que l’on a assez parlé en mal du Tchad dans les médias internationaux et c’est la toute première fois dans l’histoire du pays d’avoir  l’opportunité de présenter la  culture tchadienne  aux yeux du monde et vendre aussi les artistes. « Il y aura aussi plus de 400 programmateurs de différents festivals dans le monde qui seront là, alors ce serait dommage et honteux de passer à côté de cette belle occasion qui permettra au pays de Toumaï de se placer artistiquement sur la scène internationale », croit-il.

« Nous remercions le ministère de la culture qui, faute de moyen, nous a fait une lettre de recommandation officielle afin de déposer auprès des différentes sociétés de la place et aussi le directeur le l’institut français qui nous garantie déjà les visas des artistes qui presteront en In et en découverte », conclut Cidson Alguewi.