L’Association pour l’Historiographie Picturale des Grandes Figures Afro (AHIPIGFA) a animé une conférence de presse ce matin à la Maison de la culture Baba Moustapha.

Cette  conférence de presse porte sur la participation des peintres tchadiens à l’exposition tenue du 7 au 28 mai 2016 à Yaoundé, au Cameroun. Selon le président de l’AHIPIGFA, Dounia Tog-Yangar, l’Historiographie picturale des grandes figures afro est une prise de conscience du taux élevé de l’analphabétisme en Afrique d’où, la nécessité de s’appuyer sur les images pour réécrire l’histoire du continent.

Durant cette participation, la délégation tchadienne n’a pas lâché prise pour venir à bout de l’exposition, malgré les difficultés financières. Néanmoins, « les rendez-vous des arts sont avantageux en ce sens du donner et du recevoir », telle est la motivation des artistes tchadiens à prendre part à ce festival.

En ce qui concerne les avantages tirés à cette exposition, Dounia Tog-yangar relève qu’elle a permis aux artistes tchadiens de mettre en lumière les œuvres tchadiennes, à la connaissance des autres nations présentes, et de corriger leurs penchants après avoir recueilli les critiques.

Le but de cette exposition est de replacer l’Afrique dans l’histoire pour son apport vers l’universel avec ce proverbe qui dit : « aussi longtemps que les lions n’auront pas leur propre histoire, les récits de chasse tourneront toujours en faveur du chasseur ».