CINEMA – Le festival tchadien de courts métrages a débuté ce vendredi 4 octobre 2019 au Hilton Hôtel de N’Djamena. Les cinéphiles tchadiens se sont joint aux invités internationaux pour célébrer le cinéma tchadien cet après-midi.

Joel Karekezi, Omar Defunzu, Ardiouma Soma, Roukhaya Niang, Cheick Oumar Sissoko, Jean Patoudem que du beau monde lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Festival tchadien de courts-métrages ce 4 octobre 2019. Cette célébration du cinéma tchadien et africain durera quatre jours.

C’est dans une salle comble plongée dans le noir qu’on découvre les premières images du film « 8 mars » réalisé par le jeune Achille Roneimou. Une projection en avant première qui a reçu une salve d’applaudissement et a marqué le début de la cérémonie. Puis l’humoriste et réalisateur Omar Defunzu a presté devant un public déjà conquis qui a applaudi chaque vanne de l’artiste.

«C’est vraiment une conviction pour la Suisse et la coopération Suisse que la création culturelle contemporaine, indépendante, vive est facteur de développement parce que ça crée du lien entre les gens, les peuples, les pays, les métiers. C’est pour cela que la Suisse partout où nous avons des programmes de coopération essaye de contribuer aussi au développement de la création culturelle », explique le représentant de la coopération Suisse lors de son discours.

Puis le directeur général du ministère de Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Dehye Wakalo Adoum reconnait que : « La guerre a retardé les progrès en matière de promotion culturelle et cinématographique mais ces dernières années les progrès sont bien visibles » avant d’ajouter : « je tiens à souligner que le ministère de Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat tient au cinéma et à son devenir. Pour sa part, le ministère est prêt à faire tout ce qui est en son pouvoir pour professionnaliser le secteur du cinéma tchadien. »

Par ailleurs ce festival vise deux objectifs d’après sa directrice : montrer que le Tchad est un havre de paix, un pays touristique enfin montrer que la jeunesse tchadienne a du talent et du potentiel. « Mon attente, honnêtement, est que le Président de la République décide d’accorder des fonds au cinéma tchadien et à la culture tchadienne en général », invite la réalisatrice Aché Ahmat Moustapha, directrice du Fetcoum.