Dj Starus a dirigé du 25 au 31 mai un atelier dénommé « Djing pro Dj Academy » à N’Djamena. Cet atelier est une initiative des studios Preston concept qui vise à former Cinq filles et Cinq Garçons dans le domaine de DJ.

Originaire du Cameroun, Dj Starus est titulaire d’un Baccalauréat série C et a étudié la chimie jusqu’au doctorat avant de tout abandonner pour faire carrière dans le domaine de Dj. Elle était également artiste rappeuse. Du fait que ses chansons ne sont pas jouer dans les boites, elle décide de se lancer dans le mix. «Quand j’étais artiste, c’était difficile pour moi de faire jouer mes chansons dans les Snacks. Quand je vais voir les DJ, ils avaient des belles promesses mais ils ne mixaient pas mes chansons. Un jour je me suis dit je peux moi-même mixer mes chansons et en apprenant à mixer, les gens ont aimé et très vite je suis devenu DJ ».

Cela fait un an et sept mois que Dj Starus est professionnelle dans le domaine de DJ. Selon elle, le métier de DJ nourrit bien son homme. « Je suis diplômé, j’ai un Baccalauréat C, je suis allée à l’université étudié la chimie jusqu’au doctorat et aujourd’hui j’ai tout abandonné parce que le Dj c’est d’abord la passion de la musique. Et à côté, ça paye les factures. L’argent que je peux avoir en une soirée, c’est ce qu’un fonctionnaire peut avoir en un mois. C’est le seul métier au monde ou tu t’amuses et on te paie encore », se satisfait-elle.

L’arrivée de Dj Starus au Tchad s’inscrit dans le cadre de l’atelier « Djing Pro Dj Academy », une initiative des studios PC. « J’ai été invitée par les studios Preston concept pour venir au Tchad former mes frères et mes sœurs DJ Tchadiens. Il était question de former cinq femmes DJ et Cinq hommes DJ ».

Selon Dj Starus l’objectif visé à travers cet atelier est d’amener les femmes à s’intéresser d’avantage au DJing. Selon elle, il y a déjà les hommes DJ mais actuellement aucune femme DJ au Tchad. «  J’espère que parmi les filles que je suis entrain de former, d’ici peu une va exploser à l’échelle mondiale », a-t-elle souhaité.

« Le conseil que je donne à mes frères et sœurs tchadiens, c’est de travailler et développer le secteur de Djing parce le DJ n’est pas un métier de voyou comme on le pensait. Le Djing c’est un métier noble qui devait être respecté ».