Tout est parti d’une seul ambition : créer un lien entre la musique et la sculpture afin de rendre l’art accessible. De cette ambition est née un projet « Au nom de l’art » qui était à la base un projet de chœur des enfants sur l’album. Une ambition à laquelle s’est scrupuleusement accroché le sociétaire du concept Ky Dan’C, Mawndoé.

Annoncé par le biais d’un point de presse fait par Mawndoé le 29 juin dernier à l’institut français au Tchad, le 16 et 17 octobre marquent la restitution du projet « Au nom de l’art ». Dès 19h, la salle de spectacle de l’IFT a vibré au rythme de la restitution de cette création. Un projet né au Burkina.

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Mawndoé et ses enfants qu’il nomme affectueusement « Mbororo »

Il a fallu une longue année, perturbée par le coronavirus pour afin s’être vue réalisé grâce au dévouement de Mawndoé envers cette grande ambition artistique.

L’acte deux de cette magnifique prestation, produite au lendemain du premier a confirmé tout le bien que le public pensait de cette vision. Lui et ses enfants qu’il nomme affectueusement « Mbororo » s’emparent du public, des moments marqués par un contraste de chant teinté de bonne humeur et d’acclamation. Une foule, limitée à 200 par spectacle en raison de la Covid-19 s’est baignée dans l’ambiance, le podium débordé de volontaires dans un seul but: profiter du bonheur de la scène au son des différents titres refaçonnés sur une cadence emportante que propose l’artiste.

Le décor de la scène fait de pagne montre à quel point il s’agit bien d’une oeuvre d’art, faite à l’africain, de pagne tellement somptueux qu’il rend stupéfait à la vue.

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Un pari plutôt réussi qu’il affirme sous ces termes : « Vous ne devinerez jamais le bonheur que ces enfants m’ont procuré, travailler avec eux c’est le plus beau cadeau ». Mawndoé a profité de cette occasion pour expliquer à quel point ces enfants et lui ont bravé les dérives provoquées par la pandémie. Pour lui , cette pandémie leur a permis de se réinventer car,dit-il, ceux qui veulent faire des choses trouvent toujours un moyen de le faire.

Le projet « Au nom de l’art » s’achève ainsi pour cette édition. Il a aussi été annoncé par l’artiste que la prochaine édition sera parrainée par l’ambassadeur de France au Tchad.