L’association solidarité des chefs de race de la communauté Arabe du Tchad a lancé ce dimanche le 1er festival populaire des Arabes du Tchad au Palais du 15 janvier. Ce rendez-vous culturel est placé sous le thème “ensemble pour la paix, le développement, la cohabitation pacifique et le vivre ensemble”.

Une première au Tchad. Les chefs de race de la communauté Arabe du Tchad ont lancé ce dimanche 27 janvier le 1er festival populaire des Arabes du Tchad. L’événement se déroule au Palais du 15 janvier.

Des hommes habillés en boubou blanc coiffé de turban blanc aussi, des femmes en voile blanc ont envahi la cour du Palais du 15 janvier. Tam-tam, flûte, musique, la cour qui abrite le festival vibre au rythme de différentes sonorités. La danse avec des chameaux et chevaux sont aussi au rendez-vous. C’est une foule immense qui est venue assister au premier festival populaire des Arabes du Tchad. Des poèmes, des sketchs, des chants ont animé la cérémonie de ce 1er festival populaire des Arabes.

L’événement culturel donne lieu à faire de la sensibilisation sur la paix et la cohabitation pacifique. Pour le représentant des chefs traditionnels, Mahdi Fadlah, si la question de la paix est une question fondamentale qui concerne tous les citoyens de ce pays, elle les concerne encore beaucoup plus. “Souvent on s’adresse aux chefs traditionnels pour la résolution des différends quel que soit son ampleur”, dit-il. C’est pourquoi il appelle ses pairs à prendre leurs responsabilités pour garantir la paix et la sécurité en cette période où des tensions montent de tout côté.

Il est de notre devoir, en tant que chefs traditionnels de jouer notre rôle de responsable envers ce peuple qui nous a fait confiance dans le traitement de ses affaires d’ordre social. C’est pour cela que nous adressons un appel à toutes les différentes composantes du peuple Tchadien en générale et à ceux qui sont sous l’autorité morale des chefs des races en particulier, pour qu’ils contribuent, tous, à l’instauration de la paix et le renforcement des liens sociaux entre les fils de cette patrie, il y a de la place pour tout le monde” lance-t-il.

Il relève enfin qu’il est inconcevable de vivre en paix dans un pays où il y a un déficit de justice tout comme on ne peut développer un pays sans renforcer les piliers de la paix. Chaque Tchadien a nécessairement besoin de son compatriote, affirme-t-il. “De ce fait, nous devons contrecarrer la propagande de la division et de la haine entre ces communautés qui sont liés par des relations fraternelles, amicales, et qui ont un commun destiné”, conclut le représentant des chefs de race.

Voici quelques recommandations du 1er festival

  • Créer des services de base pour l’éducation et la santé en milieu le nomade,
  • Poursuivre les instigateurs et provocateurs des troubles à la haine portant atteinte à la cohésion sociale,
  • Moderniser l’élevage,
  • Promouvoir l’éducation à la citoyenneté,
  • Pérenniser ce festival (tenir annuellement).