SPORT – La situation des joueurs de la capitale est précaire au point où ils ne savent à quel saint se vouer. La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a accentué cette précarité.

Depuis l’apparition du premier cas de la Covid-19 au Tchad, le 19 mars courant, les joueurs n’djaménois sont laissés à leurs tristes sorts. Certains qui ont des contrats avec leurs clubs ne bénéficient plus de salaires. Les équipes comme Gazelle Football Club, Foullah édifice, As coton Tchad Société Nouvelle de N’Djaména et Elect sport ne sont plus à mesure de payer les joueurs.

Pour certains joueurs rencontrés, l’étau se resserre sur eux car il est très difficile de subvenir aux besoins de leurs familles. Des entraînements individuels ne sont pas primés pour ceux qui veulent garder la forme. Du côté des clubs les yeux sont rivés sur la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA) qui depuis cette crise sanitaire n’arrive pas à les soutenir. La FIFA par le biais de son président, Gianni Infantino, a annoncé un fonds de solidarité à la FTFA mais cette aide tarde à tomber. Ce qui laisse désespérément croire aux clubs que ce sera une manne tombée du ciel.

Dans la même foulée, la CAF, Confédération Africaine de Football, a aussi annoncé une enveloppe de 118 millions de francs CFA à chacune des 54 fédérations membres. Déjà dans les coulisses, les acteurs impliqués dans la gestion du football au Tchad sont pessimistes quant à la répartition de ce fonds. Pour eux, ces subventions de la FIFA et de la CAF doivent être versées aux clubs qui sont impactés financierement par cette crise sanitaire mondiale. Mais le dernier mot revient à ces deux instances qui le moment venu vont donner des critères de partage parceque certains hommes avertis de la chose pensent que si et seulement si ces fonds sont versés à la FTFA sans une condition préalable lesdits fonds prendront d’autres directions.