SOCIETE – Les mesures barrières contre le coronavirus sont de plus en plus négligées par la population, surtout dans les quartiers reculés où la présence des policiers est rare pour les faire appliquer.

Dans les quartiers reculés de la capitale tchadienne, le respect des gestes barrières n’est plus de rigueur. C’est le cas dans le 1er arrondissement notamment les quartiers Djougoulié, Zaraf, Coq-ville. Rare sont ceux qui portent les masques.

Pour ce qui concerne le lavage des mains, l’on constate l’absence des dispositifs de lavage des mains dans les lieux qui regroupent plusieurs personnes comme les débits de boissons locales, qui, fonctionnent toujours.

Ce constat est fait également dans d’autres quartiers périphériques de la ville de N’Djamena tels que Gassi, Toukra et autres. Loin des yeux des policiers, les mesures barrières sont jetées aux oubliettes.

Pourtant, la covid-19 existe et continue à faire des ravages. Depuis son apparition le 19 mars 2020 au Tchad, le pays compte plus de 2000 cas de contagions et plus de 100 décès repartis dans 17 provinces.

Des campagnes de sensibilisation sont menées par les membre du Gouvernement, ainsi que par pratiquement toutes les couches de la population dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. La coordination nationale de riposte sanitaire ne cesse d’inviter la population à être sereine, solidaire, vigilante tout en respectant les mesures barrières notamment la distanciation sociale, le lavage des mains et le port des masque.

Les citoyens doivent également faire leur part en respectant ces mesures pour plus d’efficacité de la lutte.