Une journée de sensibilisation contre la pandémie du coronavirus a été organisée, le mardi 30 juin, par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en faveur de la communauté des migrants burkinabès à N’Djamena. Cette rencontre d’échange est clôturée par la distribution des kits d’hygiène.

C’est une cinquantaine de ressortissants burkinabès au Tchad, considérés comme migrants en situation précaire, qui ont reçu un appui en conseil de l’Organisation mondiale en charge de la migration. Les échanges ont d’abord porté sur les procédures légales à entreprendre pour la migration. L’assistante au projet AVR de l’OIM du Tchad, Togal Murielle, a détaillé les risques de la migration illégale et aussi l’assistance de son organisation à l’endroit des migrants en situation difficile dans les pays.

« Vous devez prendre soin de vous et de votre entourage en évitant la Covid-19. Pour ce faire, il est important de respecter les mesures barrières. Portez toujours les masques, évitez les visites, les sorties inutiles, de se rendre dans les espaces publics, là où se trouvent beaucoup de personnes et surtout lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon à tout moment ». Telles, sont les consignes laissées par Togal Mireille aux ressortissants du Burkina Faso au Tchad.

Elle a ensuite laissé entendre que beaucoup de migrants se trouvent dans certains pays sans avoir rempli les procédures légales de la migration. Parfois, ils sont confrontés à des difficultés d’ordre administratif. Pour cela, ils sont obligés de s’enfermer par manque de papiers (carte d’identité nationale, passeport et autres).

Pour ceux qui souhaitent regagner leur pays, Togal Mireille a expliqué que l’OIM est disposée à s’assurer de leur déplacement jusqu’au pays gratuitement. Elle s’assurera également que les migrants de retour dans leur pays puissent s’insérer « dans la vie active en (leur) offrant des opportunités d’entreprendre dans un domaine spécialisé ». A cet effet, un numéro vert a été laissé pour contacter l’OIM en cas de nécessité.