CORONAVIRUS – L’heure est à l’adaptation dans le cours habituel de la vie à cause de la pandémie de Covid-19. L’Institut français du Tchad (IFT) en a fait autant. Depuis la fermeture de ses locaux , il produit et diffuse des émissions sur ses pages sur les réseaux sociaux.

Aqua culture“, “À la maison avec…” ou encore “Web concert“, tels sont les contenus partagés depuis le mois d’avril sur la page Facebook et le la chaîne YouTube de l’Institut français au Tchad. Ces émissions qui mettent en scène les artistes sont les réponses 2.0 à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Une crise qui impacte lourdement le monde de la culture et les lieux de rencontre culturelle comme l’institut français, fermé depuis le 20 mars.

Pour le Directeur délégué de l’Institut français du Tchad, Pierre Muller, ces initiatives sont nées dans le soucis de maintenir un contact non seulement avec le public, qui n’a plus accès à l’institut, mais aussi avec les artistes dont les activités sont les premières victimes de la covid-19. Plus de concert, plus de rassemblement, donc il n’y a plus de revenus pour les artistes.

Il faut savoir que la culture est importante. Elle est un facteur, une source essentielle de développement. Imaginer un monde sans culture ma parait impossible. Les artistes ont un rôle essentiel de donner des formes, du goût et des saveurs à la vie quotidienne.

Pierre Muller, Directeur délégué de l’IFT

La culture est une nécessité. Grâce à elle, les moments de solitude créés par les mesures barrières paraissent moins difficiles. Mais jusqu’à quand la culture va t-elle trinquer ?