Le Tchad se prépare à participer à la Conférence des Parties (COP 29) prévue en Azerbaïdjan. Lors de l’ouverture d’une journée d’information ce 2 novembre, le pays a présenté ses principales préoccupations.

Des cadres des ministères et institutions étatiques, des acteurs de la société civile, ainsi que des techniciens et autres participants échangent sur les enjeux de la COP 29.

En ouvrant les travaux, Yamita Hassan Tété, secrétaire général du ministère de l’Environnement, a rappelé le contexte difficile de préparation de cette COP, marqué par les inondations qui ont causé plus de 600 morts et détruit des habitations, des champs et du bétail.

« La COP 29 est présentée comme la “COP des finances”, et ce n’est pas un hasard. Le financement est au cœur des préoccupations des pays en développement, et particulièrement des pays les moins avancés comme le nôtre. L’engagement des pays développés de mobiliser 100 milliards de dollars par an n’a été respecté qu’en 2022, avec deux ans de retard. Et même ce montant apparaît aujourd’hui dérisoire face à l’ampleur des besoins », estime Yamita Hassan Tété.

Il appelle à un accès rapide et simplifié au Fonds pour les pertes et préjudices, plaide pour la création d’un fonds d’urgence spécifique pour financer la préparation, les interventions en cas de catastrophes ainsi que les mesures de relèvement, et demande un soutien accru pour le renforcement des capacités humaines, techniques et technologiques du pays. « Notre pays dispose d’un immense potentiel en énergies renouvelables, mais nous manquons cruellement de moyens pour le développer », lance-t-il.