Le ministre de la culture et du développement touristique, Mahamat Annadif Youssouf, ayant pris part à la 40ème session du comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, a animé une conférence débat ce matin à la bibliothèque.

La récente inscription du massif de l’Ennedi Est et Ouest dans le patrimoine mondial été au cœur du débat. Le ministre de la culture et du développement touristique, avec les membres de sa délégation à cette session, ont tenu à relater les contours de cette inscription. Pour lui, cette inscription fait suite à une intense délibération et négociation et est le fruit de l’effort fourni depuis 18 ans par l’équipe Tchado-Franco-allemandes.

Selon les techniciens du panel, ces massifs sont acceptés sur plusieurs critères dont son originalité, son caractère culturel et naturel. L’action ne s’arrête pas là, selon le Dr. Baba Moustapha, répondant à une question où il relève que sa gestion et sa conservation doivent relever de la responsabilité de tout le monde et sous la charge du pays. Il est difficile d’inscrire un site au patrimoine de l’UNESCO mais très facile d’en sortir, juge-t-il. Avant de dire que les avantages sont énormes surtout sur le plan économique avec tous les bénéfices que ça peut engendrer.

Sur les 39 dossiers africains à cette session, seulement 2 ont été retenus notamment celui du Soudan et du Tchad, tous deux jugés naturels et culturels. Disons qu’entre 2012-2015, le tourisme a généré plus de 700 millions de fonds et rappelons que le comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO avait déjà inscrit en 2012 les lacs Ounianga sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.