Un séminaire sur le thème central : « la Chine et la gouvernance locale » a été organisé par le Centre d’études et de recherches sur la gouvernance, les industries extractives et le développement ( CERGIED) ce 30 juin, à N’Djamena. Un évènement pour commémorer le centenaire du Parti communiste chinois ( PCC).

Le Parti communiste chinois aura cent ans le 1er juillet 2021. Cent ans jalonnés de défis, transformations et réalisations. Le séminaire organisé par le CERGIED à cette occasion va permettre, selon le directeur général de cette structure, Dr Maoundonodji Gilbert, de contribuer à une meilleure connaissance de la philosophie de gouvernance des réalisations en matière de développement du Parti communiste chinois au cours des cents dernières années ; d’offrir un espace d’échanges, de confrontation d’idées et de partage des connaissances sur les expériences de la gouvernance chinoise.

Le secrétaire d’État aux affaires étrangères, Oumar Ibn Daoud, en ouvrant les travaux de ce séminaire, a rappelé que le Tchad et la République populaire de Chine (RPC) ont établi des relations diplomatiques depuis le 28 novembre 1972. Ces relations ont connu une période de refroidissement et ont été rétablies le 6 aout 2006. Un réchauffement des relations qui marque le début d’un partenariat dans plusieurs domaines notamment économique et commercial. Oumar Ibn Daoud a plaidé auprès du gouvernement chinois pour l’augmentation du nombre de bourses d’études, surtout, souhaite-t-il, dans les domaines techniques et scientifiques.

Plusieurs communications sur des thèmes tels que pourquoi le Parti communiste chinois a-t-il réussi ? l’évolution historique et contemporaine des relations sino-tchadiennes ? Les investissements chinois dans les différents secteurs : état des lieux et contribution au développement du Tchad sont à l’ordre du jour.

Li Jin Jin, ambassadeur de la RPC au Tchad, a fait la première communication. Pour lui, la réussite du PCC, le plus grand parti au monde ( plus de 90 millions de membres), s’explique par sept raisons principales. « Premièrement, le PCC s’inspire d’un noble idéal. La particularité politique du PCC réside dans le fait qu’il est un parti agissant avec un fort sentiment de mission. En accordant la priorité absolue aux intérêts du pays et de la nation ». Il cite ensuite le marxisme (son idéologie) ; un mécanisme efficace de sélection de ses membres ; des règlements stricts ; son auto-révolution ( sa capacité à se révisionner pour performer ) et, pour finir, sa capacité de gouvernance et son organigramme qui couvre les coins et recoins du territoire chinois.