Il s’est ouvert le 6 décembre à N’Djamena, les ateliers de Toumaï, édition 2022. Cet atelier se veut un cadre d’échanges des compétences entre les professionnels et amateurs du 7e art.

Les ateliers de Toumaï est un projet porté par Tchad studio, une société de production tchadienne et un collectif de professionnels des industries cinématographiques et promoteurs culturels qui participent à la réalisation des projets par l’application des méthodes alternatives de gestion, de production, de marketing et de diffusion dans les pays du Sud.

Selon Aaron Padacké, cinéaste tchadien et promoteur des ateliers Toumaï, l’industrie cinématographique est fortement ancrée dans le processus de mondialisation des cultures. “La domination des grands pays producteurs sur le secteur de la production et de la diffusion est une réalité dans le monde occidental et le marché international francophone n’y fait pas exception. Mais l’industrie cinématographique africaine demeure moins compétitive”, déplore-t-il.

De ce fait, le cadre se veut un laboratoire de développement et de co-production des projets cinématographiques afin de booster la qualité des films africains en général et sahéliens en particulier. Ainsi, 10 projets portés par 20 auteurs et producteurs venus du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad seront encadrés lors de cet atelier qui prendra fin le 11 décembre. À la fin de l’atelier, il y aura le grand spitch et plusieurs prix seront décernés aux meilleurs projets à savoir: aide au développement, aide à la production, accord de diffusion, etc.