Le Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT) qui tenait son assemblée générale élective ce jeudi le 19 juin, n’a pu élire un bureau, la faute aux divisions et autres jeux de clans. Le consensus à fait défaut, le point d’accrochage est l’élection au sein du bureau des nouveaux adhérents. Les textes régissant cette institution stipule que pour être candidat il faut justifier de trois d’ancienneté pour faire partie de l’équipe dirigeante.

Cette partie des textes régissant le CNPT ne font pas le bonheur de tous, surtout des nouveaux venus appelés “entriste” qui ne veulent pas être mis sur la touche. Les échanges ont été houleux, des mots et voix ont volés haut. Les parties finissent par autorisé à titre exceptionnel la candidature des nouveaux venus, c’est qui en soi est une infraction du règles qui régissent la CNPT. Cette entorse risque de porter préjudice au bon fonctionnement de la CNPT et fera jurisprudence, à quoi bon voté des textes si c’est pour ne pas les respecter?” lâche un patron présent à l’AG.

Après l’accord les tractations ont continuer, des groupes se sont formés selon affinités et intérêts. Il a été par la suite proposé d’augmenter le nombre des membres du bureau, de 13 il devra passé à 21, cette liste à rallonge a été rejeté. La température de la salle a une fois de plus augmenter Mr Ali Abbas Seîtchi, vice-président sortant claque la porte après que sa proposition de confier les rênes du CNPT à une entreprise membre sortante pour avoir été très active dans la survie de la CNPT. Il estime qu’une liste concoctée dans une chambre du (Novotel qui hébergeait l’AG) n’honore pas le patronat et quitte la salle.

Après lui plusieurs autres patrons refusant de valider ce qu’ils considèrent comme mascarade prennent la porte, étant donner que pour le grand nombre c’est sont des patrons d’entreprises membres du bureau sortant et influents. Il n’est possible d’aller aux élections comme le souhaitaient les nouveaux venus, ce qui serait une seconde entorse aux textes de la CNPT, refus catégorique des ceux qui sont restés. Résultat, la CNPT n’a pu élire sont bureau et on ne sait s’il serait possible de les réunir et les faire asseoir autour d’une table sans qu’ils se déchire.

Il se raconte dans la ville que les nouveaux adhérents venus en massepour adhérer à la dernière minute sont des militants d’un parti politique qui souhaitent mettre à la tête de la CNPT un des leur.