PARIS – Les rebelles centrafricains ne seraient plus qu’à quelques kilomètres de Bangui, a indiqué vendredi le ministère français des Affaires étrangères, en appelant toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles.

Selon nos informations, les rebelles de la Séléka ne seraient plus qu’à quelques kilomètres de Bangui. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles, a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Philippe Lalliot.

Un message d’alerte a été adressé à nos compatriotes les invitant à restreindre leurs déplacements. Les Français sont invités à être attentifs aux messages communiqués par notre ambassade. Les dispositions relatives à leur protection seront adaptées en fonction de l’évolution des événements, a-t-il ajouté.

Un millier de Français, dont un tiers de binationaux, résident en Centrafrique, selon le Quai d’Orsay.

Quelque 250 militaires français sont actuellement stationnés dans le pays, selon la même source. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier, le président français François Hollande avait précisé qu’ils n’étaient là que pour défendre les ressortissants et intérêts français.

Dimanche, la rébellion avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier.

Parmi les points d’achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l’intégration des combattants Séléka dans l’armée.

Le Conseil de sécurité de l’ONU devait se réunir à partir de 19H00 GMT vendredi pour évoquer la situation.