En marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’union africaine, s’est tenue à l’ambassade du Tchad une réunion de la CEEAC. Etaient présents le Gabonais Ali Bongo, l’Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema, le Congolais Denis Sassou Nguesso et le Tchadien Idriss Deby. Idriss Deby a été très clair : les conclusions des négociations de Nairobi, tant décriées par Bangui, ne seront pas retenues par la région.

« Il y a eu des rencontres informelles qui ont eu lieu à Nairobi, ce n’est pas une mauvaise chose en soi… [mais] le résultat auquel elles sont parvenues ne peut pas aider la République centrafricaine à parvenir à la stabilité et à la paix, a expliqué le président tchadien Idriss Deby à RFI.

Donc on revient à la case de départ et nous reprenons tout ce que nous avions arrêté à Brazzaville. Nous allons soutenir la médiation, nous allons soutenir les forces en présence qui sont onusiennes, et nous allons soutenir la transition. Apporter même un soutien financier de la CEEAC à la République centrafricaine : voilà les décisions que nous avions prises ».

Un nouveau soutien financier qui sera fixé lors d’une réunion qui aura lieu le 16 février. Réunion qui pourrait se tenir à Yaoundé.

Ce sera un « sommet extraordinaire de la CEEAC » ajoute le président tchadien. « Ce sommet nous permettra aussi d’évoquer la menace Boko Haram et le soutien que nous pourrons apporter à la République centrafricaine ».

Source: RFI