L’ONG Internet sans frontières et les organisations de la société civile ne comptent pas baisser les bras au sujet de la censure des réseaux sociaux au Tchad. Une conférence-débat s’est tenue le jeudi 28 mars, pour explorer les pistes de solutions sur la restriction de l’internet.

Le combat ne s’arrête pas, ils vont saisir les instances internationales sur la restriction de l’internet au Tchad. C’est ce qui ressort de la conférence-débat organisée par l’ONG Internet sans frontière et les organisations de la société civile(OSC). Elle a eu lieu ce jeudi 28 mars au CEFOD. Le thème de cette rencontre est « un an de censure des réseaux sociaux au Tchad, quelles solutions pour une sortie de l’impasse ? »

En effet cela fait 52 semaines que les internautes tchadiens sont sans réseaux sociaux. Les panélistes n’ont pas manqué d’évoquer les avantages du numérique partis en fumé durant cette période. Selon eux, à travers l’internet, l’on peut se former, faire des business et communiquer avec les autres coins du monde. Par ailleurs ils ont demandé au gouvernement tchadien de lever la restriction des réseaux sociaux au Tchad. Cela afin de permettre aux Tchadiens d’être sur la même dimension que les autres.

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Pour Mahamat Nour Ibedou, « l’internet est une obligation qui s’est imposé… et c’est le gouvernement qui l’a censuré ». Pour lui, la restriction de l’internet est une violation des droits de l’Homme.

Max Kemkoye a fait quelques propositions contre cette censure.  Il s’agit entre autres de refuser les solutions alternatives, telles que utiliser des VPN, identifier et boycotter les priorités politiques du gouvernement afin que celui-ci fasse de l’internet sa priorité, élaborer les pactes communs d’indignation, continuer de mettre la pression sur le gouvernement, en utilisant les moyens légaux pour la levée de la censure.

La conférence a réuni autour de la table maître Frédéric Nanadjingué, Succès Masra, Mahamat Nour Ibedou, Narmadji Céline.