Le président de la conférence des Agences nationales d’investigations financières (ANIF) de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), M. Hubert Nde Sambone, a sollicité l’appui des Etats membres pour leur permettre de remplir “efficacement” leurs missions de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux.

“Nous avons besoin des structures de supervision comme le GABAC et la COBAC, nos partenaires avec lesquels nous travaillons au quotidien. Mais surtout, nous avons besoin de nos Etats, nos gouvernements, pour nous appuyer, nous donner les moyens nécessaires (…)”, a déclaré M. Nde, jeudi à Libreville, à la veille de la clôture de la 2ème conférence annuelle des ANIF de la CEMAC. ‘’Les ANIF ont une mission bien précise, c’est la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Elles interviennent dans la prévention et la détection des opérations qui ont trait à ces crimes”, a-t-il dit. M. Nde a ajouté que les ANIF travaillent ‘’avec des partenaires appelés professions assujetties”, en l’occurrence le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), crée en 2000 et opérationnel depuis 2004, et la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC). La 2ème conférence annuelle des ANIF de la CEMAC, qui a démarré le 13 mai dernier à Libreville avec la réunion des experts, s’achève ce vendredi par la réunion des chefs d’Agences de l’organisation sous-régionale qui regroupe le Cameroun, le Congo, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et le Tchad.

APA