UEAC – Le ministre en charge de l’Economie, Dr Issa Doubragne, et ses collègues des finances et des affaires étrangères ont pris part aux travaux de la 35ème session du Conseil des ministres de l’Union des Etats d’Afrique centrale (UEAC), par visioconférence le 10 août dernier.


L’avenir de l’économie de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) était au menu des échanges regroupant les ministres de la sous-région. La session a été dirigée par le ministre camerounais de l’économie, Alamine Ousmane Mey. Selon ce dernier, le Conseil des ministres de l’UEAC avait précisément pour but de plancher sur le fonctionnement de la communauté ; le financement de la Taxe communautaire d’intégration (TIC) et les mesures alternatives de financement de la CEMAC.

L’accélération des réformes structurelles pour une croissance durable ; la consolidation de la viabilité des finances publiques et la résilience des économies face aux chocs ont été les principaux points énumérés pour redynamiser les secteurs.

À l’issue de cette session, le développement du secteur privé est considéré comme moteur de la relance économique, le parachèvement de l’intégration régionale, la construction d’un marché commun et aussi l’accélération de la mise en œuvre des projets intégrateurs. Pour le président de la commission de la Cémac, Daniel Ona Ondo, la crise sanitaire du coronavirus a réduit « les acquis de redressement sur les trois dernières années et la Cémac va replonger dans la récession avec une contraction du PIB de l’ordre de 4 à 6%». Il faut selon lui définir les orientations et les mesures de relance pour toute la région.

Le ministre camerounais en charge de l’Economie pour sa part a incité ses collègues à une réflexion nourrie sur les différentes affaires à l’étude. Il s’agit de la réforme du dispositif de surveillance multilatérale initiée depuis 2017, la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire et l’harmonisation des titres et tarifs de séjour en zone CEMAC.