INTERNATIONAL – Il s’est tenu ce 18 décembre à Libreville le sommet des chefs d’Etat de la CEEAC. Objectif, renforcer l’outil juridique régissant l’institution.
Ça y est. L’instrument juridique tant attendu a été adopté par les onze chefs d’Etat et de gouvernement qui ont pris part le 18 décembre au sommet de la Communauté économique des États d’Afrique centrale ( Ceeac ). Le président tchadien Idriss Déby Itno était de la partie.
Les chefs d’Etat n’ont pas eu à se tracasser sur les détails du document. Raison : les ministres des Affaires étrangères ont déjà travaillé en amont sur le document.
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C’est ainsi qu’ils ont tous ensemble adopté et signé les instruments juridiques. Ces réformes prennent en compte cinq documents dont le protocole du traité constituant la commission de la Ceeac, le projet paix et sécurité en Afrique centrale, le règlement financier, le cadre organique, le statut du personnel de l’organisation entre autres.
Ce 18 décembre 2019 marque un tournant historique pour la Ceeac. Elle est désormais dotée d’une architecture institutionnelle à la hauteur des défis à relever.