Ce matin, les cours sont perturbés au campus universitaire de Toukra.
Les manifestants réclament l’annulation de la décision excluant trois de leurs camarades et l’augmentation du nombre de bus. Tôt ce matin, des barricades ont été érigées à l’entrée du campus de Toukra.
Dans la cour, les coups de sifflet et des chants de protestation se font entendre. Peu à peu, les étudiants vident le campus. D’autres qui doivent composer des examens ne savent à quel saint se vouer. ” Les examens débutent ce lundi. Si vous avez un problème, adressez-vous à l’administration. Ce n’est pas une anarchie”, martèle un enseignant.
”Nous n’avons pas de limites. Il n’y a pas cours. Et c’est tout”, rétorque un groupe de manifestants.
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Lors d’une sortie médiatique début décembre, l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet), section de N’Djaména, est revenu sur cette affaire. ‘’Il n’est pas question de les voir exclus de l’université’’, réitère fermement l’union.
Elle met les autorités de l’Enseignement supérieur en garde de ’’ce qui adviendra dans les jours à venir’’.
Pour rappel, ces 3 étudiants ont été exclus le 4 octobre par le président de l’université de N’Djamena pour ” perturbations des activités académiques”.
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