Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué, condamne sans équivoque, la deuxième prise de pouvoir par la force au Burkina Faso.
En soutien ferme à la CEDEAO, le président de la Commission de l’Union africaine, conformément à la déclaration de Lomé de 2000, à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, et à la déclaration d’Accra sur les changements non constitutionnels de gouvernement, exprime ses vives préoccupations concernant la résurgence de tels changements anti constitutionnels de gouvernement au Burkina Faso et à l’échelle de tout continent africain.
Moussa Faki Mahamat appelle les militaires au pouvoir à s’abstenir immédiatement et totalement de tout acte de violence ou de menaces aux populations civiles, aux libertés publiques, aux droits de l’homme et au strict respect des échéances électorales pour un retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1 juillet 2024.
Le président de l’Union africaine réaffirmé enfin le soutien de son organisation au peuple burkinabè pour assurer la paix, la stabilité et le développement du pays.