Une cinquantaine de femmes ont été enlevées dans la nuit de jeudi à vendredi par des terroristes près d’Aribinda, dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè, a-t-on appris lundi de source officielle.

Selon un communiqué du gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, les faits ont d’abord eu lieu à une quinzaine de kilomètres d’Aribinda, dans le village de Liki, puis dans une autre localité située à l’ouest d’Aribinda.

“Alors qu’elles étaient sorties à la recherche de fruits sauvages, ces épouses, mères et filles ont été injustement prises à partie par des hommes armés”, a expliqué le gouverneur, soulignant que “dès leur disparition signalée, des recherches ont été entreprises en vue de retrouver l’ensemble de ces victimes innocentes, saines et sauves”.

Selon une source locale contactée lundi par Xinhua, 44 femmes étaient toujours détenues par les ravisseurs tandis que les forces de défense et de sécurité burkinabè ont lancé des opérations de recherche dans la zone.

Le gouvernement burkinabè a assuré le même jour que des recherches étaient en cours pour retrouver les otages “saines et sauves”.

L’insécurité qui sévit au Burkina Faso depuis 2015 a coûté la vie à de nombreuses personnes et fait des milliers de déplacés.