Selon l’AFP, face à la montée en flèche des violences jihadistes meurtrières au Burkina Faso, l’opposition a demandé la démission du Premier ministre, Christophe Dabiré et du ministre de la Défense Chérif Sy.

Le leader de l’opposition burkinabé, Eddie Komboigo (qui préside le CDP de l’ancien chef de l’Etat Blaise Compaoré) a déclaré, relayé par l’Agence France presse, qu'”Au regard des résultats, du nombre de morts, de déplacés dus à l’insécurité”, qu’ils ont exigé la démission du Premier ministre et du ministre de la Défense. C’est à l’issue d’un dialogue politique qui a réuni les partis de la majorité et de l’opposition. Il concède toutefois que la majorité ne les a pas suivi au sujet de cette demande.

“Des efforts ont été faits au niveau de l’Etat pour que la loi de programmation militaire soit bien exécutée. Malgré les acquisitions qui ont permis de renforcer les capacités de nos forces de défense et de sécurité en armement et en matériels roulants, des besoins subsistent”, a affirmé de son côté Simon Compaoré, le président des partis de la majorité.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes jihadistes qui ont fait plus de 1 400 morts et plus d’un million de personnes déplacées.