Le projet de loi portant budget général de l’Etat pour l’exercice 2016 a été adopté par les députés hier. Le budget de l’Etat pour 2016 est évalué pour la gestion en recettes à 1 296 202 537 000 francs CFA et 1 455 202 537 000 francs CFA en dépenses.
Un déficit prévisionnel de 159 000 000 000 FCFA a été dégagé. Ceci, contrairement au déficit prévisionnel du collectif budgétaire qui était de 412,863 milliards. Celui de la loi initiale de 2016 est 159 milliards, il est en baisse de 253,863 milliards, soit un taux de 61,48%. Le ministère des Finances et du Budget table ses prévisions de budget sur un taux de croissance plus faible que prévu : une production pétrolière en régression, un coût de pétrole en baisse et une récession de l’économie en raison du phénomène de terrorisme aux frontières du Tchad. Il inscrit sa projection sur la base de la lettre de cadrage des dépenses à moyen terme du Premier ministre.
Au titre des ressources, le recouvrement s’élève à 507,747 milliards pour une prévision de 1 093,881 milliards dont 117,159 milliards de ressources pétrolières et 81,420 milliards de financements extérieurs. Soit un taux de 46,41%. Pour les dépenses. Les réalisations sont de 661,607 milliards pour une prévision de 1 506,744 dont 81,420 milliards imputés sur financement extérieurs. Soit un taux de 43,90%. Les recettes sont composées de 766,166 milliards de recettes ordinaires et de 530,036 milliards de recettes en capital.
Les prévisions des recettes se sont accrues de 202,321 milliards soit un taux de 18,49%. Cette hausse est la résultante de l’inscription de 300 milliards au titre de la cession des 10% des actifs acquis à l’issue du règlement en 2014 du différend avec la société pétrolière chinoise CNPCIC.