Les pays africains ont reporté d’octobre à décembre le commerce transfrontalier des titres cotés, a indiqué mardi 5 octobre Geoffrey Odundo, directeur général de la Bourse de Nairobi.
La Banque africaine de développement (BAD) apportera son soutien pour interconnecter dix bourses africaines par le biais d’une plateforme numérique, a-t-il précisé.
“La plateforme numérique permettra aux investisseurs de passer des ordres en toute transparence avec leurs courtiers locaux pour des actions et des instruments de dette cotés dans d’autres pays africains“, a dit M. Odundo.
Le Maroc, le Ghana, l’Egypte, le Botswana, le Kenya et le Nigeria figurent parmi les pays participant au plan pilote d’échanges transfrontaliers qui sera étendu au reste du continent, a-t-il noté.
Il a révélé que l’un des objectifs de la promotion des échanges transfrontaliers était d’améliorer la liquidité des marchés de capitaux africains en renforçant leur présence aux autres investisseurs du continent.
Actuellement, il est coûteux pour les investisseurs africains d’acheter des actions, des obligations et des produits dérivés dans le reste du continent car ils doivent passer par de nombreux intermédiaires financiers, a fait remarquer M. Odundo.
“Nous travaillons sur une structure de frais qui incitera les investisseurs africains à participer aux marchés de capitaux sur le continent“, a conclu M. Odundo.